Marine :
La freinotomie a sauvé mon allaitement
Cette semaine je vous propose d’embarquer avec moi dans l’histoire de Marine -Maman de Gabilou et créatrice de contenus sur les réseaux sous le pseudo @missudette- et bien entendu dans son allaitement, qui est toujours en cours au moment où on se parle.
J’ai découvert le compte de Marine il y a quelques mois et je n’avais pas perçu dans sa façon de parler allaitement que les démarrages auraient pu être un brin …agités je dirais… ! Et pourtant, on va parler ici de douleurs d’allaitement au sens propre du terme, de blessures d’allaitement littéralement. Car Marine a eu ce qu’on appelle des crevasses sévères, surinfectées, et qui ne parviennent pas à guérir durant 2 longs mois et demi.
Pourquoi ? Car son bébé présente ce qu’on appelle un trouble de la succion, et dans ce cas précis un trouble de la succion lié à un frein de langue particulièrement restrictif qui empêchait sa fille d’attraper le sein et surtout de téter sans la blesser systématiquement. Alors quand à chaque tétée votre bébé recrée et réouvre les plaies que vous essayez inlassablement de panser, l’allaitement n’est plus synonyme que de difficultés et tout arrêter est bien entendu envisagé.
Deux mois et demi donc de douleurs, de blessures, de sang parfois. On pourrait se dire qu’il faut être dingue pour endurer ça, mais n’imaginez rien car quelques mois avant Marine se demandait encore tout simplement si elle allaiterait ou non, et quelques années avant cela lui était tout bonnement impensable.
Alors comment passe-t-on de « je n’allaiterais pas » à « ma fille de 21 mois est allaitée et j’ai passé plus de deux mois avec des crevasses » ? et surtout comment Marine a -t-elle mis fin à ce calvaire ? Et bien la réponse est dans cet épisode que je suis ravie de vous présenter.
Persévérance, don de soi, folie pure ? Appelez ça comme vous voudrez, moi je m’incline devant ce genre de témoignage de mères qui sont capables d’endurer tant pour faire ce qui leur parait juste pour elle et surtout pour leur bébé.
Bravo Marine et quel plaisir de t’accueillir dans Milkshaker.
Je vous souhaite une belle écoute.
Charlotte